Joyeux Noël!

@Snežana Vacaresco & @Miłosz Vacaresco

Les fêtes de fin d’année sont toujours synonymes de célébrations et de moments festif en communauté ou famille. Il y a les festins offerts par les notables du village ou bien le Bal au château du Comte Dracula. Mais en cette veille de jour sacré, où l’on se souviendra de la naissance du Christ, c’est un repas intime qui nous attend. C’était jour de congé à l’école, car les fêtes sont toujours un moment privilégié à passer en famille. Et puis, les enfants méritent aussi des jours de repos en ce long hiver, qui s’annonce rude et froid. Certes nous ne sommes pas vraiment Chrétiens au village, même s’il y a une église et que tout le monde participe chaque dimanche à la messe. On est assez ouvert d’esprit, certains diraient tolérants. Nous prions autant le Dieu unique, que nous vénérons et respectons les anciennes Divinités et les Mythes errant en Valachie. Telle est notre culture au fond.

Et c’est entre nous, rien qu’à deux, que nous fêterons la Noël. Je t’ai aidé à décorer la salle de vie principale pour l’occasion, avec du gui et des montages faits à partir de branche de sapin. Il y en a un qui trône dans un coin, décoré de quelques guirlandes et boules faites mains. À son pied reposent nos présents, qu’on s’offrira plus tard, et une crèche en bois. Je viens de disposer sur la table les derniers chandeliers et autres couronnes de l’avent composé de branchage et de bougies. Je les allume une à une donnant un aspect lumineux et chaleureux à la pièce. J’ai un sourire satisfait. La maison est prête pour la soirée. Tout est décoré et beau, lumineux et chaleureux. Et l’odeur du repas flotte dans l’air me faisant saliver d’impatience. On a passé la journée à cuisiner ensemble pour cette soirée spéciale. Maintenant, il ne nous restera plus qu’à en profiter.

« Voilà, j’ai fini de décorer. », je déclare en me redressant pour t’offrir un sourire. Tu finis les préparatifs de la caille qu’on a décidé de manger en plat consistant. C’est une soirée très spéciale puisqu’on a prévu trois plats au lieu de un. Et si on tient jusqu’à minuit, on échangera les présents faits mains. Je m’approche de toi pour t’étreindre et passer ma tête au-dessus de ton épaule pour humer la préparation qui mijote au-dessus du feu dans l’âtre. « As-tu besoin d’aide pour quelque chose ? », je te demande avant d’embrasser ta joue. J’ose espérer réussir à te faire danser un peu ce soir et rire. On trouvera sûrement des jeux aussi pour tenir jusque minuit. « Je vais préparer les deux cruches de vin et d’eau fraîche après… Ce serait triste qu’il soit trop chaud. », j’ajoute avant de te libérer de ma douce étreinte.

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Joyeux Noël!

@Snežana Vacaresco & @Miłosz Vacaresco

Noël, Snezana chantonne, ayant fini par les connaître par cœur les chansons de Noël même si elle ne comprend pas les paroles quand il s'agit de parler religion. Elle apprécie l'ambiance, ce soir ils font le réveillon tous les deux comme cela est le cas depuis qu'ils sont orphelins. Il n'y a qu'eux qui compte, alors ils ne sont pas allés au bal, ils n'y sont jamais allés et pour cette nuit là préfèrent rester dans leur coin ce qui leur vaut souvent des remarques. Milosz fini la décoration, puis vient l'enlacer. Elle ferme les yeux, doucement, profite de sa présence bienfaisante. Il lui demande de l'aide et elle tape sur le rebord du plat avec sa cuillère en bois. « C'est prêt ! » Maintenant elle veut inspecter la décoration, elle se tourne alors pour regarder leur pièce à vivre toute belle.

« C'est vraiment bien décoré ! » Elle lève le nez pou détailler les petites choses qu'il a mises ici et là. Snezana aime bien quand la maison est décorée pour noël, ça  donne tout de suite quelque chose en plus. Elle s'imagine déjà s'endormir sous un plaid chaud devant leur cheminée avec un boisson chaude, blottie contre son frère. Elle remarque le gui placé à quelques endroits, un petit rire taquin, elle prend les mains de son frère et a juste quelques pas à faire en arrière pour se trouver dessous. Alors ses bras passant à sa nuque, elle pose ses lèvres sur les siennes, baiser doux et amoureux, plus délicat que d'habitude mais tout aussi fort en émotion. Ses mains viennent finalement encadrer le visage de Milosz, elle se détache de ses lèvres avant d'en réclamer un, plus chaste, juste un petit, avant de frotter son nez contre le sien. « Joyeux noël ! » Snezana le relâche, un large sourire pendu à ses lèvres. Elle n'est pas chrétienne mais la tradition est sympathique alors ils font quand même ces fêtes là, étant instituteurs et ayant préparé Noël avec les élèves chaque année, tous les deux s'en sont plus facilement imprégné sans doute.

Elle le relâche puis prend le plat chaud avec la caille sur leur petite table à manger qui est elle aussi toute bien décorée par les soins de son frère. Ça sent bon, elle a hâte de tout déguster. Elle dépose aussi les petits toast, le riz en accompagnement, les cèpes et elle prend place aux côtés de son frère pour commencer à les servir pendant qu'il s'occupe du vin. Pour l'occasion elle a mis ses plus beaux vêtements, une jolie robe bleue nuit avec quelques détails en dentelles, le bas est assez ample, elle s'est amusée à tourner un peu plus tôt pour voir si ça formait un rond parfait. Elle avait aussi préparé une chemise à Milosz avec un nœud papillon, on aurait pu croire qu'ils se rendaient au bal mais non, leur fête se trouve ici et elle est bien mieux.

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Joyeux Noël!

@Snežana Vacaresco & @Miłosz Vacaresco

Quand je viens renifler le plat, qui mijote, et proposer mon aide, tu m’annonces que c’est prêt. Bon il ne reste plus qu’à attendre que ce soit bien cuit et déguster donc. Je te libère lentement pour te laisser aller inspecter mes décorations de Noël dans toute la pièce. J’ai fait de mon mieux pour que ce soit chaleureux et lumineux, deux mots que j’associe à cette fête. Il faut dire qu’on est maintenant au cœur de l’hiver. Le froid et le gel ont repris leur droit sur notre région, et la nuit tombe tôt. Lentement les jours vont s’allonger. Mais il n’y a qu’à Noël qu’on allume autant de bougie pour illuminer la pièce. Cela renvoie un vraiment sentiment de chaleur et de cocon confortable, je trouve. Et j’ai un sourire à ton commentaire. « Merci, amis tu es bon public. », je commente avec un léger rire alors que tu te déplaces pour inspecter la table. « J’ai fait au mieux pour me souvenir où tout va. Chaque année je me dis que je devrais le noter pour replacer l’année suivante… » Et à chaque fois, je ne le fais pas.

Et rien n’échappe à ton regard de prédatrice pas même les décorations au plafond. Tu as un rire qui me fait froncer des sourcils, alors que tu m’attrapes les mains pour me faire venir à toi. Je ne suis pas spécialement surpris quand tu passes tes bras autour de mon cou. J’enlace ta taille en réaction et je réponds avec douceur à ton chaste baiser. Je souris quand tu mets fin au baiser et que tu frottes ton nez contre le mien. « Joyeux Noël ! », je réplique avant de déposer une bise sur le bout de ta truffe. Mon regard se lève vers le plafond où je remarque le gui. Je dépose mon front contre le tien et je reste enlacé quelques minutes avec toi. « Et bien sur j’ai un présent pour toi, mais il faut attendre minuit ou demain matin. », je murmure lentement. C’est devenu une habitude, la seule fête qu’on fait avec nos anniversaires. Mais on les fête qu’à deux, en tête-à-tête.

Je te libère quand tu recules pour aller chercher l’entrée de notre repas. J’en profite pour remplir deux cruches de vin : une de rouge et l’autre de blanc. Ensuite j’en remplis une troisième d’eau fraîche. Je dépose le tout sur la table. Pour l’occasion, j’ai aussi utilisé nos vrais verres plutôt que les calices en métal ou les gobelets en grès. « Blanc ou rouge pour commencer ? », je te demande sachant qu’il y aura la caille en second plat et un dessert sucré. C’est vraiment un soir de fête pour nous, qui mangeons beaucoup plus simplement. Mais je sais aussi que j’ai de la chance que tu puisses aisément chasser dans les bois. Mon regard revient sur toi alors que tu apportes les victuailles sur la table. Je m’installe près de toi en me léchant les lèvres. « Ça sent super bon ! », je te complimente avec douceur. « Et tu es très belle. » Parce que tu as mis ta plus belle robe et tu as une coiffure faite de plusieurs tresses.

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Joyeux Noël!

@Snežana Vacaresco & @Miłosz Vacaresco

Elle ne sait pas d'où vient cette tradition de s'embrasser sous du gui mais ça lui apporte toujours de la joie, comme si leurs baisers pouvaient rompre tout mauvais sort grâce à la magie de Noël, où pour une fois on les encourage à le faire au lieux de les réprimer. C'est qu'ils sont dans l'intimité de leur foyer, et que cette ambiance déjà lui donne un sentiment rassurant. Alors le front contre le sien, les regards qui se croisent et de larges sourires, ils profitent ensemble de ces instants qui n'appartiennent qu'à eux, puis se délient, elle aura toute l'occasion de lui voler des baiser sous ces branches de gui au cours de la soirée de toute manière. Il lui vante d'ailleurs son secret, elle lui tire la langue, il sait qu'elle est trop curieuse et aura du mal à attendre le lendemain pour ouvrir les cadeaux. « Et ben moi aussi j'ai un cadeau mais tu attendras ! »

Ils passent à table et leur réveillon peut commencer alors que le silence se fait autour de leur chaumière. Soit ils sont au bal, soit ils sont chez eux, en famille, les locaux de Bran, les touristes aussi peut être pour les quelques uns qui s'aventurent ici en hiver. Snezana sert alors les assiettes, pendant que Milosz s'occupe des boissons, elle regarde le plat à manger d'abord, la caille. « Le rouge ! » Le vin blanc qu'ils ont plus liquoreux sera parfait pour le dessert. C'est un festin de roi, comme ils le font pour les occasions alors que durant l'année ils mangent assez simplement et équilibré. Alors ce repas de fête est donc volontiers savouré du début à la fin. Elle leur tend leurs verres afin qu'il puisse leur servir le vin qui vient d'ici de toute manière, un qu'ils connaissent par cœur et elle sourit à son compliment. Elle s'est fait belle, parce que cette soirée est spéciale, elle le fait aussi pour lui et est ravie de voir que sa robe bleue lui plaît. Ses doigts glissent sur sa belle chemise, tus les deux sur leur 31, il est très élégant et ses cheveux bien coiffés pour une fois elle n'a pas envie de passer ses doigts dedans de peur de le décoiffer. C'est elle qui a fait en sorte de dompter ses mèches claires, a lui va bien comme ça, il a fière allure, il est magnifique.

«  Toi aussi tu es beau mon frère, le plus beau de l'univers. » Un baiser sur sa joue, dès que son verre est plein elle le lève pour trinquer avec lui. Joyeuses fêtes souhaitées encore une fois, les yeux dans les yeux, le festin peut commencer et la louve en elle aux babines alléchées déguste avec plaisir ce repas qui embaume la maison depuis quelques heures maintenant. « Hm c'est bon ! » Elle fait la bouche a moitié pleine, pas de manières ici, de toute façon ils ne sont qu'entre eux et elle exprime toujours sans gêne ce qu'elle pense. Ils ont fait du bon travail en duo, comme d'habitude, leur cuisine est excellente et respecte leurs goûts à tous les deux. Ils ne se préoccupent même pas de l'attraction du mois : le bal , pour eux c'est comme ça chaque année, si bien qu'ils oublient ce bal parfois, qu'il a lieu ce soir là. Ils sont bien ici, ils n'y prêtent plus attention. « Oh je crois qu'il neige ! » elle regarde par la fenêtre, a l'impression d'entrevoir des flocons, se demande si c'est un effet d'optique ou juste parce qu'elle aime qu'il neige ce soir là. « Ça donne envie de se blottir sous la couette devant la cheminée »

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Joyeux Noël!

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Il fait doux dans la pièce principale. Cela sent bon le festin que tu as préparé, mais aussi les senteurs florales, qui ont brûlé pour embaumer l’air et autres préparations. Le feu grisaille dans la cheminée. Il y a de la neige dehors, contre les fenêtres. C’est un Noël typique, comme chaque année. Et comme à chaque fois on échange un baiser chaste et court sous le gui, qui se prolonge dans une étreinte chaleureuse. C’est soir de fête après tout ! Je souris quand tu me réponds que j’aurais aussi un présent. « Je suis patient. », je murmure. Plus que toi bien souvent d’ailleurs, qui est assez impulsive. Cela doit venir de ta part animale, très hyperactive en général. J’ai toujours été plus posé et calme que toi, même enfant. Finalement, je te libère pour qu’on puisse passer à table et profiter de notre succulent repas. Ce n’est pas qu’on manque de denrées alimentaires. Être les instituteurs du village et jouer au guide pour Touristes nous permet de manger correctement et à notre faim tous les jours. Il y a notre potager aussi. Et puis, tu peux chasser et ramener des proies. Sauf quand tu les dévores en pleine forêt !

Je prends la cruche de vin rouge et je nous sers dons deux verres. Il n’est pas si rare qu’on en boive un peu avec le repas du soir. Même si en général je préfère boire de l’eau ou de la tisane. Mais le vin local est bon, produit ici à Bran et léger. Il n’aura pas le même effet sur moi que l’alcool que les Étrangers m’ont fait boire. Du moins, je l’espère. Du coup, au lieu de boire une gorgée, je commence à défaire ma caille dans mon assiette silencieusement. Je suis un peu pensif. Il y a beaucoup de choses que je pourrais te raconter, que tu ne sais pas encore… Parce que contrairement à ce qui se murmure chez les Touristes et certains villageois, nous ne sommes pas toujours collés l’un à l’autre. Il nous arrive assez fréquemment de nous séparer pour un moment. Finalement, je fais tourner le liquide rouge dans le verre pour observer les jeux de lumières avec les bougies.

Et je te complimente sur ta jolie robe et ta coiffure. Tu es très en beauté ce soir. Tu ferais fondre n’importe quel homme. Et je comprends pourquoi beaucoup d’hommes, et même des femmes, soupirent après toi. Cela dit ce sont souvent des Étrangers. Les Locaux savent que tu n’es pas intéressée par ce genre de relation. Je souris à ton compliment. « Merci. Même si tu n’es peut-être pas objective ! » Mais le suis-je quand cela te concerne ? Sûrement pas, mais ce n’est pas important. Même si je ne bois pas, je trinque avec toi. Je commence à manger le plat que tu as préparé avec soin. « Tout à fait. Tu t’es surpassé, c’est succulent », je complimente tes talents de cuisinière hors pair. Et ce n’est pas un mensonge, la viande est bonne et tendre.

Je grignote une partie de la caille avant de boire une gorgée de vin. Mon regard revient vers la fenêtre quand tu mentionnes la neige. Cela me fait sourire. « J’aime la neige. Enfin j’aime l’eau sous toutes ses formes. », je commente avec un léger rire. Et mes yeux reviennent se poser sur toi. « Oui, on pourra faire cela après le repas. Se blottir devant le feu et se raconter des histoires. », j’approuve l’idée. Je doute qu’on tienne jusque minuit de toute manière. Le silence revient un moment avant que je ne le brise. « J’ai parlé avec dame Dementa et le Saigneur Dracula récemment… », j’avoue. J’attends de voir si le sujet t’intéresse pour poursuivre.

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