Dorian Gray vient au monde dans une famille de petite noblesse anglaise, mais sa tante qui est une illustre membre de la bonne société londonienne l’introduit à ce milieu. Le jeune homme bien né et plutôt riche est doté d’une grande beauté et d’un charme indéniable. Très vite, il est la proie de bien des regards et attentions. Attiré par les arts, il devient ami avec Basil Hallward, un jeune peintre de talent. Basil et Dorian se tournent autour, deviennent amant, et Basil décide de faire le portrait de Dorian, d’en faire son chef d’œuvre. Lord Henry, un ami de la tante de Dorian et mescène de Basil fait la rencontre de Dorian, il a tôt fait d’exercer une violente fascination chez ce dernier. Ce que Dorian ignore est qu’Henry est un Kochtcheï, son véritable père, et que ce jeu pour lui l’amuse un temps, voir sa progéniture évoluer, la pervertir, en faire son sosie, son héritage. Dorian tombe sous le charme d’une comédienne, Sibyl Vane, qu’il promet d’épouser. Mais la malheureuse obsédée par Dorian joue de plus en plus mal, quand Lord Henry le lui fait remarquer, Dorian la répudie sans savoir qu’il provoque son suicide. En vérité, il n’éprouve même pas de remord.

Il commence à soupçonner son tableau d’être hanté, maudis, en croyant le voir bouger tout seul. Mais cela est sans doute dû aux opiacés dont il commence à abuser. Il fait un bad trip au cours duquel il est persuadé que le tableau lui en veut, et l’enferme. Voulant s’adonner à tous les vices, il garde un vernis de dandy affable mais fréquente les bordels, s’adonne à tous les vices, abuse des opiacés, sans que pour autant son corps n’en subisse les dommages. Il se croit alors immortel, intouchable et impute cela au tableau. Quand Basil vient le voir, ayant entendu des rumeurs affreuses à son sujet, Dorian fait une crise de paranoïa, l’accuse d’avoir maudis le portrait, d’être fautif de tout cela, et finit par le tuer dans un accès de folie. La culpabilité qu’il devrait ressentir ne l’atteint pas, il se débarrasse du corps par un odieux chantage avec un chimiste qui se suicide par la suite. Mais les conséquences de ses actes le rattrapent, quelqu’un le suit, et Dorian plonge à nouveau dans la paranoïa, cette fois-ci basée sur des faits réels. Il est bien pourchassé, par le frère de Sibyl cherchant vengeance. L’homme qui le pourchasse est cependant tué au cours d’une chasse par un ami de Dorian. Ce dernier devrait se sentir soulagé mais ne l’est pas. Il ne vieillit pas, et cela va finir par se remarquer, d’autres viendront. Cédant à nouvelle crise de paranoïa, il s’enfuit, quitte le continent, change de nom.

Que ce soit en Egypte, en Grèce, en Chine ou même en Afrique, partout où il va, le même schéma se répète. Il s’installe, avec un nouveau nom, s’introduit dans la bonne société des colons, cède à ses vices, reprend de la drogue, en abuse, s’attire les foudres de ceux qu’il blesse, fuit à nouveau quand il est chassé que ce soit par des anges vengeurs comme la police. La paranoïa le pousse parfois à partir avant même que qui que ce soit ne songe à le poursuivre. Il est dans une instabilité assez grande, et ironiquement, se croit de plus en plus intouchable. Il n’est limité que par ses finances, trop dépensiers, il court à la ruine à plusieurs reprises et ne doit sa sauvegarde qu’à des emprunts ingénieux à des amis, il emprunte à l’un, rembourse l’autre, mais cela finit par lui retomber dessus. Finalement, dans les années 60, il compose une musique qui connaitra un grand succès, il peut désormais se reposer sur ses lauriers. Lassé de ses voyages, l’Angleterre lui manquant, il revient en 2000. Il change à nouveau de nom, d’identité. Mais l’Angleterre a changé et lui paraît triste. Il cherche un moyen d’échapper à son ennui quand parvient la lettre d’un parfait inconnu l’invitant à aller chercher Dracula. L’inconnu sait qui il est, et lui promet de lui révéler sa véritable nature. Cela inquiète Dorian mais l’intrigue également, il se décide donc à y aller.