Dorian, car c’est ainsi qu’il se prénomme dans sa caboche, est quelqu’un d’égocentrique qui ne pense qu’à lui et à son bon plaisir. Il ne vit que pour s’amuser, pour vibrer et se désintéresse aussitôt de ce qui l’ennui. Tel un enfant capricieux, il n’aime qu’on lui dise non et insistera jusqu’à obtenir ce qu’il désire. Il s’aime lui et son reflet, mais aime tout ce qui est beau, tout ce qui brille, tout ce qui l’amusera, le divertira. Il ne l’admet pas, mais ceux qui peuvent l’attirer réellement sont ceux qui lui résisteront, qui s’opposeront à lui, ou provoqueront le grand frisson. Mais pas grand chose l’émeut. Il a tout vu, tout vécu. En réalité, il est un sociopathe, un psychopathe dans le sens clinique du terme. Il ne ressent rien, pratiquement rien, il est froid, détaché de tout, et peu de choses peuvent l’atteindre. Il ne ressent pas de remords ni de regrets. Parfois, quelque chose le touche, mais dès qu’il cesse de voir la chose le tracassant, les remords et les regrets s’évanouissent. Il désespère de ressentir quelque chose, il se débat à chaque instant pour se divertir, pour sentir quelque chose. C’est pour cela qu’il fait tout de manière excessive, extrême, pas pour se faire remarquer, mais pour sentir quelque chose.

En réalité ce n’est pas quelqu’un d’exubérant dans le sens où il n’aime pas spécialement qu’on l’observe, ni d’être le cœur de l’attention. Si cela le flatte, et dieu sait combien il aime être flatter. Mais la discrétion reste une priorité pour lui, parce qu’il redoute d’être pourchassé à nouveau. Il n’a aucune envie de finir par être tué. En fait, il lui arrive d’être prudent, parfois même un brin paranoïaque. Il a été après tout pourchassé, le cœur d’une vengeance, et cela l’a marqué de passer si près de la mort. L’abus de narquotique ne l’ont pas aidé à aller mieux à dire vrai. Dorian vit en brûlant la chandelle par les deux bouts et en a conscience, que sa vie risque bien de filer hors de ses doigts mais par un étrange sort, il ne meurt pas, vieilli excessivement lentement. Il se croit maudis, par le tableau peint par son amis et ancien amant Basil. Dorian a un véritable culte du secret avec ce tableau qu’il garde précieusement comme si le détruire pourrait le tuer. Il est obsessionnel compulsif avec ça.

Et puis, Dorian est un noble anglais, il a cela dans les veines. Une certaine manière de se tenir, parler plusieurs langues, certaines mortes comme si c’était naturel. Danser, tenir les portes aux demoiselles, être charmant avec les femmes alors qu’il aime en fait les hommes (même si en fait, il aime tout le monde), serviable, aimable, en apparence, faire des traits d’esprits, savoir se battre à l’épée, être porté sur les duels pour régler les questions en gentleman et une certaine misogynie typique de l’époque où il est né. Dorian aime l’art, s’est passionné par la photo et même le cinéma (pornographique) mais les technologies vont trop loin à ses yeux, et la bulle temporelle de Bran pourrait bien lui plaire.

Quel est votre rapport avec les autres mythes Dorian ignore complètement sa nature profonde alors celle des autres mythes ! Il est passionné néanmoins par le sujet, d’un naturel curieux, et persuadé que la réalité est plus complexe que ce qu’on lui a raconté. Il a toujours voulu croire en quelque chose d’autre. L’existence des vampires, d’un monstre de Frankenstein, de sorcières, et même de fées, il y croyait dur comme fer, et il a cherché longtemps ces créatures sans les trouver. Ce qu’il a vu, ce sont des maudis comme lui, des hybrides marchant entre les mondes. Mais à présent, il veut rencontrer les mythes et il est indéniable qu’il aura pour eux que de la fascination.

Quelle est votre estime des mortels ? Les humains sont fascinants, fragiles, sensibles, si émotifs, si rongés par leurs émotions, si destructeurs. Il aime jouer avec, s’en faire des amis d’une nuit, mais il n’a aucun émoi lorsqu’il les blesse. En revanche, il les redoute. Il sait à quel point l’homme peut être revanchard et dangereux quand il le veut. Dorian s’est montré plus prudent avec les années, changeant de pays quand il commettait un crime trop affreux. Et cela est arrivé, par négligence plus que par volonté de tuer ou blesser, mais cela ne cesse d’arriver autour de lui. Parce qu’au fond, les autres importent peu.

Savez-vous quelle est votre nature ? Dorian ignore sa nature, il se croit maudis. Il pense que c’est à son tableau qu’il doit son immortalité. Il est persuadé qu’un sort lui a été jeté, par Basil, pour le punir de l’avoir rejeté. Il met toutes les choses bizarres lui étant survenues sur le compte de la fatalité ou d’une malédiction. Evidemment, n’ayant jamais mit les pieds en Transylvanie avant, il ne pouvait savoir. Mais il veut savoir à présent que le doute s’est distillé en lui. Et le meilleur moyen de le savoir est le plonger tête baissée dans les terres de magie de la Transylvanie.

Quelles sont vos capacités et quel en est votre maitrise? Ignorant sa nature, il ignore naturellement posséder des dons. Charmeur, il pense que c’est sa belle gueule qui lui permet de s’imposer ainsi, d’attirer si facilement l’attention de ses victimes, de ses proies d’un soir. Manipulateur, il pense que c’est son élocution, sa bonne éducation, et son argent qui lui permettent de facile imposer sa volonté. Sa beauté, il la croit dû au hasard. Son talent naturel pour sentir les points faibles de quelqu’un, ses peurs, il le pense dû à son instinct. Et quand au vol d’énergie, cela lui est arrivé rarement, par accident, et il a toujours cru que les gens victimes s’évanouissaient par manque de calcium ou quelque chose du genre. En somme, il ignore ses dons, et quand il les impose aux autres, c’est par accident.

Que pensez-vous de Dracula et de son pacte avec les villageois ? Dorian ignore tout du pacte. Il est loin de penser que des humains pourraient accepter l’existence de monstres tel que lui ou Dracula, et plus encore, avoir passé un pacte avec eux. S’il l’apprenait ? Cela l’amuserait au plus haut point, et il verrait sans nul doute cela comme une bénédiction. Il ne faut pas bouder son plaisir, n’est-ce pas, et quand une situation vous est profitable, il vaut mieux qu’elle dure. Donc en conclusion, Dorian ne sait rien du pacte mais s’il venait à l’apprendre, en sachant qu’il est une créature, cela fait beaucoup de supposition, il n’aurait rien contre, bien au contraire.

Et que pensez-vous du tourisme autour de Dracula ? Dorian a toujours détesté les touristes même si, ironiquement, il en a souvent été un. C’est typique de sa classe, de vouloir la plage pour eux seuls, de pas supporter que les classes populaires s’y propagent comme une maladie. Dorian s’estimant supérieur, ne se voit pas comme un touriste, il déteste ce mot là d’ailleurs. En revanche, la popularité de Dracula le rend jaloux. Il aimerait qu’on le vénère ainsi, qu’on vienne pour lui. Mais il doit admettre que cela a eut le mérite de l’attirer ici. S’il n’y avait ce tourisme, il n’y aurait sans doute jamais eut de millionnaire pour payer ce voyage.

Dorian Gray vient au monde dans une famille de petite noblesse anglaise, mais sa tante qui est une illustre membre de la bonne société londonienne l’introduit à ce milieu. Le jeune homme bien né et plutôt riche est doté d’une grande beauté et d’un charme indéniable. Très vite, il est la proie de bien des regards et attentions. Attiré par les arts, il devient ami avec Basil Hallward, un jeune peintre de talent. Basil et Dorian se tournent autour, deviennent amant, et Basil décide de faire le portrait de Dorian, d’en faire son chef d’œuvre. Lord Henry, un ami de la tante de Dorian et mescène de Basil fait la rencontre de Dorian, il a tôt fait d’exercer une violente fascination chez ce dernier. Ce que Dorian ignore est qu’Henry est un Kochtcheï, son véritable père, et que ce jeu pour lui l’amuse un temps, voir sa progéniture évoluer, la pervertir, en faire son sosie, son héritage. Dorian tombe sous le charme d’une comédienne, Sibyl Vane, qu’il promet d’épouser. Mais la malheureuse obsédée par Dorian joue de plus en plus mal, quand Lord Henry le lui fait remarquer, Dorian la répudie sans savoir qu’il provoque son suicide. En vérité, il n’éprouve même pas de remord.

Il commence à soupçonner son tableau d’être hanté, maudis, en croyant le voir bouger tout seul. Mais cela est sans doute dû aux opiacés dont il commence à abuser. Il fait un bad trip au cours duquel il est persuadé que le tableau lui en veut, et l’enferme. Voulant s’adonner à tous les vices, il garde un vernis de dandy affable mais fréquente les bordels, s’adonne à tous les vices, abuse des opiacés, sans que pour autant son corps n’en subisse les dommages. Il se croit alors immortel, intouchable et impute cela au tableau. Quand Basil vient le voir, ayant entendu des rumeurs affreuses à son sujet, Dorian fait une crise de paranoïa, l’accuse d’avoir maudis le portrait, d’être fautif de tout cela, et finit par le tuer dans un accès de folie. La culpabilité qu’il devrait ressentir ne l’atteint pas, il se débarrasse du corps par un odieux chantage avec un chimiste qui se suicide par la suite. Mais les conséquences de ses actes le rattrapent, quelqu’un le suit, et Dorian plonge à nouveau dans la paranoïa, cette fois-ci basée sur des faits réels. Il est bien pourchassé, par le frère de Sibyl cherchant vengeance. L’homme qui le pourchasse est cependant tué au cours d’une chasse par un ami de Dorian. Ce dernier devrait se sentir soulagé mais ne l’est pas. Il ne vieillit pas, et cela va finir par se remarquer, d’autres viendront. Cédant à nouvelle crise de paranoïa, il s’enfuit, quitte le continent, change de nom.

Que ce soit en Egypte, en Grèce, en Chine ou même en Afrique, partout où il va, le même schéma se répète. Il s’installe, avec un nouveau nom, s’introduit dans la bonne société des colons, cède à ses vices, reprend de la drogue, en abuse, s’attire les foudres de ceux qu’il blesse, fuit à nouveau quand il est chassé que ce soit par des anges vengeurs comme la police. La paranoïa le pousse parfois à partir avant même que qui que ce soit ne songe à le poursuivre. Il est dans une instabilité assez grande, et ironiquement, se croit de plus en plus intouchable. Il n’est limité que par ses finances, trop dépensiers, il court à la ruine à plusieurs reprises et ne doit sa sauvegarde qu’à des emprunts ingénieux à des amis, il emprunte à l’un, rembourse l’autre, mais cela finit par lui retomber dessus. Finalement, dans les années 60, il compose une musique qui connaitra un grand succès, il peut désormais se reposer sur ses lauriers. Lassé de ses voyages, l’Angleterre lui manquant, il revient en 2000. Il change à nouveau de nom, d’identité. Mais l’Angleterre a changé et lui paraît triste. Il cherche un moyen d’échapper à son ennui quand parvient la lettre d’un parfait inconnu l’invitant à aller chercher Dracula. L’inconnu sait qui il est, et lui promet de lui révéler sa véritable nature. Cela inquiète Dorian mais l’intrigue également, il se décide donc à y aller.

Prénom ou pseudonyme: Eden Memories
Ton âge: 31 ans
Opinion sur le forum: J'aime mon bébé.
Tu nous as connu comment ?: Long story.
Ton personnage est un [X] prédéfini [ ] scénario [ ] inventé
Signature règlement Je, [William Waldegrave], confirme avoir lu le règlement et m’engage à le respecter.

Tout le petit club d’occultistes et d’aventuriers ayant répondu à l’appel du millionnaire excentrique était réunit à l’hôtel, obéissant sagement aux ordres de rester pour le moment à Brasov. Mais obéir sagement aux ordres n’était pas du genre à Dorian. Il s’est donc glissé hors de sa chambre, à la nuit tombée, et s’est aventuré dans les rues de la ville, sur les pavés mouillés, sous les lampadaires à la lumière baveuse infâme. Il s’ennuis vite et il sait qu’il trouvera de quoi s’amuser ce soir. Toutes les villes sont ainsi faites, pleines de bordel, de dealer et de marginaux, lui offrant tout ce dont il a besoin pour s’amuser, vibrer, ressentir quelque chose. Il s’aventure dans une ruelle sombre, un vrai coupe-gorge songe-t-il. Dorian a tué, plusieurs fois, par accident, indirectement, provoqué plus d’un suicide, mais il n’a assassiné pleinement qu’une fois, Basil, et on ne peut pas dire qu’il était en danger. Il ignore s’il pourrait se défendre seul ici, mais c’est justement la peur vibrante qui l’excite, le danger, la saleté de la rue, le risque de mal finir, d’être la proie pour une fois.

Le dandy sent une présence, derrière lui. Quelqu’un ou quelque chose se tient dans le noir. Il se demande si c’est une de ces créatures dont on lui a parlé, supposé vivre en Transylvanie, cachées là où on les attend, mais en réalité, il n’a croisé rien de surnaturel à présent, et il a conscience de fantasmer beaucoup trop. Il a un peu bu, mais n’a encore consommé de drogue. Alors non, il n’hallucine pas alors qu’il fixe cette ombre mouvante, qu’il entend ce chuintement sinistre, et cette respiration beaucoup trop lourde pour un humain. Peut-être cherche-t-on à lui faire peur, lui et les autres ont posés trop de questions à trop de monde, ils sont grillés. Et Dorian le sait, les locaux sont parfois dangereux, superstitieux et susceptibles. Il se demande si c’est l’un d’eux qui joue avec ses nerfs ou s’il va être la proie d’une créature se cachant dans le noir. Au fond la pensée l’excite. « Vas-y, qu’est-ce que tu attends ? Je m’ennuie moi. » se plaint-il à la chose dans le noir, réclamant une action, une manifestation et des plus rapides. L’imprudent, l’inconscient, l’impatient. Définitivement, l’insolent.

Mais la chose dans le noir ne bouge pas. Il distingue deux yeux brillants ou croit les distinguer. Mais ils ne bougent pas, et personne ne fond sur lui. « Oh allez, sort de là. C’est pas moi qui vais te bouffer, c’est sensé être l’inverse, non ? » La créature ne fait plus de bruit. Rien. Il ne se passe plus rien. Dorian agacé s’approche d’un pas vif. Il a une vision plutôt correcte dans le noir, alors il s’approche et observe l’obscurité. Mais il n’y a rien. Rien du tout. Ce qu’il a prit pour deux yeux brillants sont des vis, avec un reflet dessus, et le bruit étrange, l’oscillement d’une pancarte. Il lit apothicaire. Cela lui évoque des souvenirs, quand la morphine était en vente libre, il renifle, déçu. Et à cet instant, un grognement sourd résonne, à quelques centimètres de lui. « Enfin, » soupire-t-il en se retournant.

Au nom de toute l’équipe, je te souhaite la bienvenue parmi nous !  
J’espère que tu vas bien t’amuser parmi nous.
Si tu as des questions n’hésite pas ici ou dans la section questions. Tu peux également mpotter les staffieux directement !
Tu as à ta disposition une boîte à outils où tu trouveras des bonnes adresses pour t’aider dans la construction de ton personnage et de ta fiche !  
Pour mémo, tu as deux semaines pour réaliser ta fiche. Mais pas d’inquiétude, tu pourras toujours demander un délai supplémentaire !
Durant l’élaboration de ta fiche tu peux parfaitement poster sur la fiche des autres pour leur souhaiter la bienvenue, ou même pour flooder. Mais surtout, tu peux venir flooder avec nous ici !
Bon courage pour la rédaction de ta fiche et surtout, ne t’inquiète pas si ça floode un peu sur ta fiche, c’est l’accueil de la maison !  

Mais salut beau mec...
Bon tu connais la maison hein ! Finis nous cette fiche !
 

Te voilà donc validé ! Toutes nos félicitations ! Mais avant d’aller rejoindre tes camarades de jeu, prend le temps de jeter un œil ci-dessous :

› pense à remplir ton profil.
› créer ta fiche de liens et de RP où tu pourras créer des liens.
› N’oublie pas de te recenser dans lesbottins
› si tu veux te lancer dans le bain, n’hésite pas à faire ta demande de RP !
› pour toutes tes autres demandes n’hésite pas à venir ici.
› et puis, entre deux RP, n’hésite pas à venir faire un tour dans la zone flood.
› enfin si tu dois t’absenter, averti nous !

Il est purement détestable XD
Bon amusement avec lui