Ceija est une jeune femme possédant un fort tempérament et n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Colérique, il lui arrive parfois de s’emporter pour un rien lorsque la situation lui déplaît. Ce fort caractère lui permet de mettre toute son énergie au service des personnes qu’elle chérit. Elle ferait tout et n’importe quoi pour protéger ces êtres si chers à son cœur, quitte à se retrouver elle-même dans des positions délicates. Ceija fait souvent passer les autres avant elle, ce qu’elle considère être « un mal pour un bien », au détriment peut-être de sa propre vie. Elle n’a jamais cherché à se mettre en avant, ni à obtenir un quelconque pouvoir ; elle est une femme de l’ombre, après tout. Certains peuvent dire que la demoiselle manque de volonté, d’ambition… Pourtant, sa voix exceptionnelle et ses charmes ont toujours réussis à lui ouvrir des portes, bonnes comme mauvaises.

Ceija a toujours aimé lire et se cultiver. Dès qu’elle en a l’occasion, elle passe le temps avec un bon livre ou devant un film. Que ce soit pour son propre plaisir ou pour la recherche de ses origines, elle y passerait des heures si elle en avait l’occasion. Son travail de « prostituée » lui prend la majorité de son temps, entre traîner dans rues en essayant d’attirer des clients et les moments d’intimité passé avec l’un de ces derniers. Des amis, elle n’en a pas vraiment, si ce n’est les tziganes qu’elle côtoie depuis toujours. Quand aux hommes, elle a appris à se méfier et surtout à ne pas s’attacher à eux, car il était difficile de savoir s’ils s’intéressaient réellement à elle, ou plus à son activité.  Avec le temps, la jeune femme a réussi à se créer une sorte de coquille dans laquelle elle ne laissait que très peu de personnes entrer.

Quel est votre rapport avec le surnaturel ? Le surnaturel est quelque chose qui fait partie de la vie de Ceija. Elle y croit depuis toujours, notamment grâce à ses origines Tziganes et à l’enseignement reçu de sa mère. De plus, elle possède elle-même des dons qui peuvent paraître eux-mêmes surnaturels. Après tout, il était peu commun d’avoir une voix comme la sienne, qui plus est depuis son enfance. Elle n’a toutefois jamais été confronté à des êtres ou des événements surnaturels jusqu’à maintenant, si ce n’est émanant sa propre personne. Parfois, il lui est arrivé de sentir des choses, sans qu'elle puisse expliqué ce dont il s'agissait. Mais cela ne lui déplairait pas, à vrai dire… Du moment que cela ne comporte pas de risque pour sa vie, bien entendu.

Si vous avez une capacité, pouvez-vous la décrire ainsi que préciser votre maîtrise de celle-ci ? La demoiselle ignore encore quelle est la véritable nature de ses dons, elle n’arrive donc que très peu à les maîtriser. Parfois, il lui arrive de sentir un frisson lui parcourir le corps, lorsqu’elle se trouve en présence de personnes. Elle n’a toutefois pas conscience de ce que ce frisson signifie, et serait donc incapable d’en déduire la provenance. Quant à sa voix de sirène, cette dernière se manifeste généralement lorsque Ceija se met à chanter, ou tout simplement lorsqu’elle tente de séduire quelqu’un -ce qui marche la majorité du temps. Elle est incapable de contrôler cette voix, si bien qu’elle peut apparaître en cas de grande émotion.

Savez-vous d’où provient votre capacité ? Comme dit précédemment, Ceija ignore qu’elle est une sensible vila, et que ce don proviendrait de sa grand-mère. Oh, elle a entendu beaucoup de choses sur elle, notamment que sa vie fut longue, plus que la majorité des êtres humains, en tout cas. Pour le reste, la jeune femme est dans le floue depuis toujours. Toutefois, elle tente d’ne savoir plus, passant son temps libre à lire des livres sur le sujet pour tenter de connaître une bonne fois pour toute sa véritable nature. Elle qui pensait être une simple humaine a du mal à s’ouvrir sur la question et n’ose pas toujours se renseigner auprès de personnes plus expertes sur la question.

Que pensez-vous de Dracula et de sa légende ? Difficile pour la Tzigane de se prononcer sur Dracula. Elle a entendu les histoires à son sujet, bien entendu, mais jamais elle n’a été confrontée à ces fameux « vampires ». Elle croit en leur existence, d’une certaine façon. Quoi qu’il en soit, ce dont elle est sûr c’est que ces terres ont permis à son clan d’être en sécurité, et c’est ce qui est plus important à ses yeux. En bonus, cette légende a permit au village de Bran d’accueillir de nombreux touristes et chercheurs, ce qui ne peut être que positif pour son commerce, car amenant plus d’habitants.

Et que pensez-vous du tourisme autour de Dracula ? Aux yeux de Ceija, le tourisme à apporter beaucoup de chose à ce petit coin de pays. Le village a pu se développer, ainsi que les villes alentours, et donc amener de nouveau lieux culturels, choses qu’elle affectionne tout particulièrement. De plus, qui dit touristes dit nouveaux clients et donc plus d’argent à entrer dans ses poches. Toutefois, elle pourrait regretter que Bran ait perdu un peu de sa tranquillité au fil des années, au point de devenir un véritable lieu de curiosité. Mais du moment que les Tziganes n’aient pas à fuir à nouveau, Ceija n’a pas à se plaindre de ces nouveaux venus.

23 novembre 1993. Une date somme toute des plus banale et qui ne marquera jamais personne 23 était un chiffre comme un autre, novembre un mois d’hiver commun… Il n’y avait que 1993 qui pouvait se vanter d’être unique en ce genre. Pourtant, c’est une date importante pour la jeune Ceija Wadoche, puisqu’il s’agit tout simplement du jour de sa naissance, de son premier souffle. Ses premiers instants, c’est au sein du camp de Tziganes qu’elle les passa, et qu’elle les passerait certainement pour le reste de sa vie.

Ceija grandit auprès de sa mère, qui fut seule à l’élever. Jamais elle n’a connu son père, parti avant sa naissance pour des raisons aujourd’hui encore obscures. Les deux femmes ne parlaient jamais de lui. Oh ! La demoiselle a bien essayé d’en savoir plus sur ce paternel inconnu, mais le silence de sa mère suffit à lui faire comprendre que le sujet n’était pas le bienvenue. Pourtant, elle n’avait jamais semblé triste de cette absence. Cela s’expliquait sans doute par les nombreux hommes avec lesquels elle passait la plupart de son temps, papillonnant de droite à gauche. Ceija ne lui a jamais reproché ses relations, sentant qu'elles faisaient office de pansement pour la seule membre de sa famille.

Les absences de sa mère étaient parfois pesante, mais permit à Ceija de s’endurcir et de se débrouiller seule… “comme une grande”. Très vite, elle comprit que sa voix pouvait être un atout dans sa vie. Elle faisait d’elle une enfant différente des autres, mais peut-être plus intelligente. Usant de ses charmes et de son don si particulier, la tzigane réussit à intégrer des cours de chants, lui permettant ainsi de renforcer son talent. C’est dans un cabaret qu’elle trouva son premier travail à seize ans, en temps de chanteuse, cela va de soit. Elle ne néglige pas pour autant sa passion qu’est la lecture, et profite de son temps libre pour lire de nombreux ouvrages, dont “Alice au pays de merveilles”, qui deviendra rapidement son livre préféré.

Mais sa mère tombant malade, l’argent se faisant plus rares, son simple rôle de chanteuse ne suffisait pas à payer ses soins. Par un concours de circonstance, Ceija devint danseuse dans un strip club et le vicieux engrenage se mit en route. Rencontrant des personnes, suivant des conseils dont elle aurait certainement dû se passer, la Tzigane fini par intégrer le monde de la prostitution dans le village de Bran. Les clients n’étaient pas rares et elle ne manquait jamais d’activité.Les débuts furent difficile, mais elle réussit à faire la part des choses, à faire preuve de détachement, mais aussi à voir certains bons côtés : l’argent rentrait pour sa mère.

Cet argent ne suffit toutefois pas à guérir la pauvre femme, qui mourut quelques mois plus tard. Sa mort fut difficile à accepter pour Ceija, qui se retrouvait cette fois complètement seule. Néanmoins, elle s’accrocha à sa volonté de trouver qu’elles étaient ses origines, et d’où venait ce pouvoir qu’elle possédait depuis toute petite. Elle n'arrêta pas ses activité lorsque que sa mère disparut, car maintenant qu'elle était plongée dans cet univers malsain, elle savait qu'il lui serrait difficile d'en sortir, du moins indemne.

Prénom ou pseudonyme: EmmaLine
Ton âge: 25 ans
Opinion sur le forum: Petit coup de coeur pour le contexte  
Tu nous as connu comment ?: Partenariat avec Perdition
Ton personnage est un [X] prédéfini [ ] scénario [ ] inventé
Signature règlement Je, EmmaLine, confirme avoir lu le règlement et m’engage à le respecter.

En cette froide soirée d’hiver, la lune brillait déjà dans le ciel dégagée, éclairant de ses rayons argenté les rues de Bran, faiblement éclairées par les quelques lampadaires bordant la route. Nous étions un soir de pleine lune, soir de loups-garous, comme disent certaines légendes. En cette période de l’année, peu de touristes venaient en ces terres peu accueillantes. Les feuilles des arbres étaient tombés depuis longtemps, le temps était souvent gris, maussades… Rien de bien attrayant lorsque l’on cherchait un peu de réconfort durant cette saison froide. La majorité des passants et habitants du village était des locaux, ou des étrangers téméraires n’étant pas effrayés par une atmosphère déprimante. Les journées étaient peu animés ces derniers temps, comme chaque année, après tout. Quant à la nuit, c’en était presque désespérant. Quelques fêtards sortant d’une soirée de beuveries aux différents bars du coin, des couples sortant de restaurants… Et puis il y avait elle, Ceija Wadoche, à son spot favoris.

La jeune femme était à moitié assise sur le rebord de la fontaine se trouvant sur la place principale du village; un lieu de passage, mais aussi dégagé et très éclairée, pas un de ces endroits glauques à l’ombre de toute civilisation. Vêtue d’un long manteau chaud, elle portait en-dessous une robe légère et des collants, les jambes couvertes par des bottes chaudes tentant tant bien que mal de se protéger du froid. Ainsi habillée, la prostituée n’était pas particulièrement aguicheuse, mais tout dans son attitude donnait des indices sur ses activités, même pour des étrangers ne la connaissant pas. Quelle femme resterait ainsi en pleine nuit, sur une place, qui plus est seule ?

Le regard dans le vide, Ceija attendait, repérait chaque voiture passant non loin d’elle, guettant un potentiel client. Cette soirée était calme, peut-être un peu trop… Que ne donnerait-elle pas pour rentrer au camp et lire un livre, bien au chaud ! Si elle s’écoutait, la tzigane prendrait certainement la poudre d'escampette et suivrait son envie, mais elle avait besoin de cet argent.
Elle poussa un léger soupire, faisant apparaître entre ses lèvres une fumée, signe de la fraicheure ambiante. Ses yeux se levèrent un instant sur le château de Bran qui trônait non loin de là. Dracula l'accueillerait-il dans sa demeure si elle risquait de mourir de froid dehors ? A cette pensée, un fin sourire amusé se dessina sur son visage. Sans doute la viderait-il de son sang, quoi qu’elle doute que le sien soit vraiment appétissant…

La jeune femme fouilla dans son sac et en sortit un paquet de cigarette. Elle n’était pas une grande fumeuse, et n’appréciait pas particulière le tabac, mais il lui arrivait de temps à autre de s’en griller une, histoire de passer le temps. Portant une cigarette à ses lèvres, elle venait à peine de l’allumer lorsqu’elle entendit des bruits de pas lointains s’approcher d’elle. Instinctivement, elle posa une mains sur sac, qu’elle portait en bandoulière par mesure de sécurité. Bran n’était pas particulière un endroit de grande délinquance, mais on ne savait jamais sur qui on pouvait tomber dans ces rues, notamment avec l’afflux d’étrangers et autres créatures surnaturelles qui rôdent dans ce coin de la Roumanie. Et quoi de plus facile comme proie qu’une jeune femme seule sans défense ? Car si son don pouvait charmer quiconque croisait son chemin, Ceija doutait qu’il puisse lui sauver la vie en cas d’attaque fortuite.

Au nom de toute l’équipe, je te souhaite la bienvenue parmi nous !
J’espère que tu vas bien t’amuser parmi nous.
Si tu as des questions n’hésite pas ici ou dans la section questions. Tu peux également mpotter les staffieux directement !
Tu as à ta disposition une boîte à outils où tu trouveras des bonnes adresses pour t’aider dans la construction de ton personnage et de ta fiche !
Pour mémo, tu as deux semaines pour réaliser ta fiche. Mais pas d’inquiétude, tu pourras toujours demander un délai supplémentaire !
Durant l’élaboration de ta fiche tu peux parfaitement poster sur la fiche des autres pour leur souhaiter la bienvenue, ou même pour flooder. Mais surtout, tu peux venir flooder avec nous ici !
Bon courage pour la rédaction de ta fiche et surtout, ne t’inquiète pas si ça floode un peu sur ta fiche, c’est l’accueil de la maison !


Bienvenu sur le forum.
Bon courage pour ta fiche, si tu as des questions n’hésite pas

Tu  as fini ta fiche ? Félicitation ! À présent, on aborde les choses sérieuses, à savoir la modération de ta fiche.  

Alors tu as une jolie plume.  
Mais je crois que tu n’as pas bien compris le contexte de vie à Bran et que tu mélanges ville et village, Bran et Brasvo. Du coup, il va falloir modifier des trucs un peu partout.

Attention que pour regarder un film, elle doit aller au cinéma à Brasvo parce que l’électricité n’est jamais arrivée à Bran, ni au camp gitan. Ils vivent encore comme début 19ᵉ siècle : pas d’eau courante, pas d’égout, pas d’électricité, pas de Tv, radio, ordinateur, réseau internet, pas de voiture, pas de routes goudornée…. ;-)

Alors le tourisme rapporte surtout à Brasvo et pas au village, qui en soi n’a pas grossi et ne s’est pas enrichi. En gros, ils sont exploités par la ville, qui tire profit du tourisme. Eux ne font que le subir, sans se moderniser, au nom du pacte. Donc aux yeux des habitants c’est l’inverse, c’est très négatif d’être envahi par ces gens venus d’ailleurs, qui en respecte rien et les prennent pour des acteurs, des objets décoratifs et bousillent leur mode de vie. Mais en soi bran est fidèle à ce qu’il était en nombre d’habitants. Puisque les étrangers soit repartent, soit s’ils sont trop curieux disparaissent. À Bran on pratique le troc encore, l’argent n’a aucune valeur. C’est vraiment un village paumé au milieu d’une forêt, avec peu d’habitants, pas de routes praticables… le seul l’intérêt des touristes pour eux est de nourrir Dracula et sa cour. À la limite ça peut lui ramener des clients qu’elle n’a pas à aller chercher à Brasvo au mieux.

Il va falloir nuancer ta vision de Bran et du tourisme du coup ^-^

Du coup pour ta biographie tu dois éditer aussi. Elle ne peut se prostituer qu’à Brasvo et y avoir trouvé ses différents travaux que là-bas (chanteuse, strip-teaseuse, prostituée). Vu que Bran c’est une centaine d’habitants, quand même puritain, vivant de l’agriculture avec des commerces basiques : forge, charpentier, boulanger… Ils n’auraient jamais accueilli une prostituée.

En gros elle travaille à Brasvo pas à Bran. Bran n’est pas une ville où l’activité qu’elle exerce serait tolérée. À mon avis elle n’a même aucun intérêt à venir à bran, même en été quand il y a des Touristes vu qu’elle doit être reçue très mal par les villageois. D’ailleurs les touristes ne logent pas à Bran mais à Bravo. Vu la petite auberge de rien du tout du village, ils n’ont pas trop le choix.

Du coup il faut surtout changer Bran par Brasvo et éditer en conséquence ton test Rp aussi.
Et il n'y a pas de voiture: à pieds ou à cheval à Bran ^^ Sont vraiment pas modernes mdr

Il y a une annexe sur la vie à Bran, et si tu as des questions n’hésite pas à me Mp ^^